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Aide alimentaire au Secours populaire.

Alerte alimentation :
mobilisons-nous

Le programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) doit être amputé de 400 millions d'euros (75% de son montant) en 2012.

En 2011

Le programme européen d'aide aux plus démunis est de 480 millions d'euros pour l'Europe. Il permet d'apporter de l'aide alimentaire à 13 millions de personnes. Il correspond à 1% du budget de la PAC (politique agricole commune) et représente environ 1 euro par Européen.
En France, le programme est de 72 millions d'euros. Il aide près de 4 millions de personnes à se nourrir par l'intermédiaire de quatre associations (Banques alimentaires, Croix-rouge, Restos du cœur et Secours populaire français).

Pour 2012

La Commission européenne a décidé que, pour l'Europe, le budget sera diminué de plus de 75% : le programme passera de 480 à 113 millions d'euros. Pour être ensuite peut-être menacé de disparition. La part de la France sera amputée de prés de 80%. Elle tombera de 72 à 15 millions d'euros.

Pour le Secours populaire

qui apporte une aide alimentaire à 1,3 million de personnes, ce programme représente plus de la moitié des produits distribués. Derrière les chiffres, se cache la détresse d'enfants et de familles, de personnes âgées de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes... Cette restriction aurait des conséquences dramatiques sur le quotidien des personnes déjà victimes de beaucoup trop de privations. Le "Livre porte-voix de la pauvreté" édité par le Secours populaire en octobre 2010, en témoigne : des familles avec enfants dont le frigidaire est vide le 15 du mois, car il faut payer le loyer, les factures... ; les pensions de retraites insuffisantes pour s'alimenter correctement après toute une vie de travail... Une phrase revient "Heureusement, le Secours populaire m'aide pour la nourriture"Qu'arrivera-t-il si plus de la moitié de cette aide disparaît ?

Réagissons !

Parce que nous nous sentons tous concernés par cette situation,
Parce que les conséquences seront catastrophiques pour les plus démunis d'entre nous,
Je réagis contre cet état de fait intolérable : j’écris. Ma parole est essentielle, elle sera transmise aux décideurs français et européens et au grand public.

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